
Manuel Valls affirme vouloir rétablir une certaine dignité du politique en cette période de crise et de menaces multiformes…Cela n’a pas empêché son passage au « Petit Journal » de canal plus, et, ce samedi, sur le plateau de « On n’est pas couché » sur France 2, deux concepts phares de « l’information- spectacle »…
Politique-spectacle que nous avons vu à l’œuvre en octobre dernier, lorsqu’en compagnie de 17 ministres, le Premier ministre s’est rendu aux Mureaux, point de départ des émeutes de 2005, pour y tenir un comité interministériel sur «l’égalité et à la citoyenneté». Il y promettait des actes forts, notamment en ce qui concerne «la lutte contre les discriminations» et le « logement social».
Ce dernier domaine offre (lui aussi) un exemple saisissant de l’hypocrisie et de l’impuissance socialistes à appréhender correctement le réel. Manuel Valls rappelait ainsi il y a quelques jours sa volonté de sortir la grosse matraque pour imposer, sans le dire franchement ainsi, la dispersion de l’immigration sur l’ensemble de nos terroirs.
Les communes récalcitrantes se verront imposer, comme cela est prévu depuis novembre 2012 , 25% de logements sociaux dans l’intégralité des villes de plus de 3 500 habitants, 10% dans les villages entre 1 500 et 3 500 habitants.
La coercition du gouvernement socialiste sera impitoyable a-t-il promis, dont le bras vengeur sera personnifié par les préfets puisqu’il souhaite qu’ils se substituent aux maires rétifs au «vivre-ensemble». Le principe de libre administration des collectivités territoriales est balayé, sans prise en compte du réservoir de foncier disponible pour chaque commune, ni même de la question de leur capacité financière.
Dans les faits, ces représentants d’un Etat qui a fortement augmenté le Fonds de Péréquation Intercommunal, tout en baissant la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) aux collectivités, vont notamment se substituer aux édiles pour attribuer les logements du «contingent municipal».
Cette mesure de préemption vient conforter le discours prononcé par M. Valls en janvier 2015, dans lequel il fustigeait l’«Apartheid territorial, social, ethnique», les «ghettos», la «relégation périurbaine» dans les 718 quartiers «pluriels» en grande difficulté. Il n’est pourtant pas nécessaire d’être grand clerc pour y voir un lien évident avec la folle politique d’immigration de peuplement menée depuis des décennies, par la «droite» comme par la gauche au pouvoir.
Le FN constate lui, et notamment dans les exécutifs régionaux où l’ont débat de la «politique de la ville», qu’au nom de celle-ci, des centaines de milliards, des fonds publics ont été engloutis depuis 30 ans en pure perte. Et qu’il s’agirait de mener un vaste chantier d’accession à la propriété, notamment pour les ménages modestes, ce qui favoriserait une mixité sociale par le haut.
Bien évidemment, cela nécessiterait l’instauration de la «Préférence Nationale» pour l’attribution des logements et des aides sociales. Une idée farouchement combattue par l’ensemble des partis du Système. Manuel Valls et ses amis ont d’autres priorités. Pour lui comme pour un Nicolas Sarkozy ou un Christian Estrosi, «le FN est l’ennemi à abattre en 2017»…les Français jugeront.